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Jean et Béatrice

Dans son appartement au trente-troisième étage d’une tour, Béatrice attend l’homme qui la délivrera de sa solitude. Elle fait passer une annonce promettant une récompense substantielle à l’homme qui saura l’intéresser, l’émouvoir et la séduire. Jean, un chasseur de primes expérimenté, se soumet aux trois épreuves par appât du gain. Mais Béatrice hausse les enchères : il s’agit en fait d’inventer l’amour. L’appartement se transforme en piège, la rencontre devient un duel. Tour à tour, Jean et Béatrice mettent en scène les gestes de l’intimité, miment les échanges de confidences, les disputes et les réconciliations, le partage du quotidien et l’usure du temps. Chaque tentative est une sorte de théâtre-vérité. Suffirait-il de croire à l’amour pour le faire exister ?
Conçue comme un jeu de rêve, cette mise en scène du célèbre texte de Carole Frechette nous invite à explorer le pouvoir du récit sur nos imaginaire.

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Prochaines dates

Théâtre Fontblanche (Vitrolles)
22 novembre 
 
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infos générales

texte de Carole Frechette

mis en scène par Henri Fernandez assisté de Camille Giraudin.

interprété par Solène Castets et Alexis Pottier.

durée: 1h30

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Provence en scène

Le spectacle Jean et Béatrice à été sélectionné par un jury de professionnels représentant les institutions culturelles de la région PACA pour figurer dans le catalogue des spectacles soutenus par le dispositif Provence en scène Saison 25/26.

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Carole Frechette

Née à Monréal au milieu du XXe siècle, un jour de canicule, d’un père comptable et d’une mère ménagère, deuxième d’une famille de quatre filles. Grandi dans les années cinquante, entre « Papa a raison » et maman à la maison, entre grand messe du dimanche et « blondes have more fun ». À 12 ans, rêvé en secret d’être actrice pour émouvoir en gros plan, comme Michelle Rossignol dans « Le Survenant ».
Devenue adulte en cheveux longs et pattes d’éléphant, au son de « The Times they are a changin » et « Mon pays ce n’est pas un pays ». Pris le train de la révolution dite tranquille, secoué le social, l’intime, le politique, le sexuel, filé à toute vitesse vers la trentaine.
En cours de voyage, osé devenir actrice.Fait du théâtre « engagé », sur la condition des femmes.
Pendant dix ans, affirmé bien fort que « Nous aurons les enfants que nous voulons » et que « Maman travaille pas, a trop d’ouvrage. » Devenue mère en 1980, année du début de la fin des utopies.
Commencé à écrire.
Senti, un matin de mai 1983, que j’avais enfin trouvé ma place dans le théâtre. Moment de vertige et de joie.
Jamais arrêté d’écrire depuis.
Donné naissance à Marie, Simon, Élisa, Béatrice, Jean, Hélène, Grâce, Madeleine et les autres.
Souvent inquiète, angoissée, parfois nostalgique des années de feu et de fougue, mais jamais blasée.
Émue comme au premier jour quand surgissent du silence les êtres qui m’habitent.

"C'est pas ça être séduite, c'est plus d'émotions, plus de palpitations, plus de certitudes, plus, plus, plus.."
"Racontez moi une histoire qui me captive totalement!"
"Ca fait mal, surtout le matin quand je me lève et que j'espère quelque chose, je sais pas quoi, et le soir quand je me couche, et que j'espère plus rien."

Pour en savoir d'avantage sur ce spectacle, notre démarche et toutes les infos pratiques, n'hésitez pas à consulter notre dossier.

vos avis comptent, cliquez ici pour accéder à toutes les critiques spectateurs

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